Moins ancienne que l'arc, dont elle dérive, l'arbalète a un passé historique importante elle présente une variété de formes intéressantes. L'arbalète fait son apparition vers le onzième siècle en Occident (selon certains indices qui tenteraient à prouver que l'arbalète était connue des romains ) .
 L'arbalète est maintenue par les deux pieds posés sur le bras d'arc les deux mains sur la corde , nous tirons avec force et maîtrise , au point d 'encoche de façon à bloquer la corde pour envoyer le trait. Cette façon de procéder est une des premières méthodes de bandage d'arbalète.
Avec le temps les procédures de bandage s'amélioraient l'arbalète possède maintenant un étrier , l'arbalétrier enfilait son pied dans l'étrier , avec ses deux mains et son pied simultanément tirait sur la corde et sur l'étrier pour arriver au point d'encoche pour que l'arbalète soit en état de fonctionner .
un nouveau système apparais le pied se met toujours dans l'étrier mais au lieu de tirer avec les mains , la corde est attachée à l'aide d'un croc de ceinture , l'arbalétrier est penché vers l'avant et en se relevant  il tend la corde en faisant manœuvrer la poulie.
l'homme est rapide il est surtout ingénieux , il faut trouver de la rapidité au tir alors il invente un pied-de-biche articulé permettant de tirer sur la corde sans les pieds et avec le minimum d'effort . 
La longueur de l'arbalète française est de  0,95m tandis que l'arbalète anglaise mesure  0,91m. 
les traits étaient appelés aussi carreaux , en raison de la section carrée de leur pointe. Lorsqu'ils étaient empennés on les appelaient VIRETON à cause de la rotation que l'inclinaison des plumes leur imprimait pendant l'envol. Les carreaux mesuraient 30 à 32 cm de longueur . Le fer était long de 75 mm. Le diamètre du fut était de 17 à 18 mm près du fer et de 12 mm au talon. Leur poids variait autour de 70 grammes. L'empannage était composé de trois plumes disposées à 90° pour éviter le frottement sur l'étrier.