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Le Brésil fut découvert successivement en 1500 par l'Espagnol Vincent Yanez Pinzon
et par le Portugais Pedro Álvares Cabral puis exploré entre 1501 et 1502 par Americo Vespucci au nom du roi de Portugal
Dom Manuel (Emmanuel), le Brésil dut bientôt changer son nom de "Vera Cruz", que Cabral lui avait donné, en celui de
Brésil ou Brazil (braza, braise). Celui-ci, dès le XIIème siècle, servait à
désigner certains bois fournissant une teinture rouge. D'abord négligée, cette belle colonie fut, en 1525, divisée,
par le roi João (Jean) III en 15 capitaineries, qu'il donna en fief à condition de les cultiver. Des villes s'y
fondèrent, São Salvador en 1549, Rio de Janeiro, en 1567, qui devait plus tard, en 1763, remplacer São Salavdor
comme capitale. Les colons portugais soumirent ou firent reculer peu à peu les tribus encore anthropophages qui
occupaient le pays.
Les rares indigènes restants du Venezuela, des Guyanes, et du Brésil, au Nord de l'Amazone sont pour la plupart
des descendants des Arawaks et des Caribes. Un nombre considérable de fermiers et de chasseurs
semi-nomades survivent dans les hautes terres des Guyanes et dans les bassins de la partie
supérieure du Rio Branco et du Rio Negro. Dans la majeure partie du bassin de l'Amazone, y compris les régions tropicales de l'Est
de la Colombie, de l'Equateur, du Pérou, de la Bolivie, et du Nord-Est de l'Argentine, ainsi que dans
le bassin de Río de la Plata, les indigènes survivants sont la plupart du temps des descendants des Tupí-Guaraní. Les indigènes
des montagnes orientales du Brésil appartiennent à divers groupes linguistiques séparés.
Bien que pas matériellement avancés, les Indiens du Brésil se caractérisent par une organisation sociale très complexe. Ils
pratiquent, surtout les Tupí-Guaraní, une forme rudimentaire d'agriculture de subsistance et n'ont
pas développé une civilisation matérielle rayonnante. Aujourd'hui la population indigène du Brésil est relativement petite et
dispersée dans des endroits souvent isolés. Les Guaraní du Paraguay, d'autre part, sont assez
nombreux, habiles dans les arts mineurs, et jouent un rôle significatif dans la vie nationale.
Selon les archéologues qui ont travaillé dans le Nord-Est du Brésil pendant les années 80, des traces de
population dans cette zone existaient il y a plus de 30.000 ans. Avant que les Européens n'arrivent, il y avait une
population indigène relativement restreinte. Ces peuples peuvent être classifiés en
deux groupes principaux, une population partiellement sédentaire qui parle le langage Tupi et a des affinités culturelles, et des indigènes qui se
sont déplacés d'un endroit à l'autre à travers ce vaste territoire. On estime
approximativement à un million de personnes, le peuple autochtone qui vit dispersé dans tout le territoire.
Il y a approximativement 200 sociétés indiennes habitant au Brésil ; 200 cultures avec des langages distincts, des
religions et des organisations sociales spécifiques. Ceci représente un des plus grands trésors culturels du
monde, attirant des centaines de spécialistes, principalement des linguistes et des anthropologues. Ce trésor,
cependant, est constamment menacé par des conflits internes et externes avec les Indiens et par la progression
de non-Indiens sur les propres territoires indiens. La constitution fédérale déclare inaliénable le droit des Indiens
à posséder la terre qu'ils occupent.Cependant, en raison de l'immensité du territoire brésilien et du
manque de moyens dont dispose l'organisme gouvernemental chargé de défendre et de garantir les intérêts et les droits des
Indiens, la FUNAI (fondation indienne nationale)ne parvient pas toujours à imposer
la loi qui garantit la santé et une éducation adéquates, ou à mettre en application des projets visant à développer
des activités productives.
Guaranis, Tupis, Yanomamis... les Indiens de la forêt forment plusieurs peuples et de nombreuses tribus.
Si toutes partagent un mode de vie adapté au cadre naturel, chacune a sa langue, sa religion, ses
traditions et son système social. Approcher l'au-delà des choses, rester en contact avec les
esprits supérieurs est une nécessité. De telles rencontres s'opèrent sous la
conduite du chamane, grâce à l'usage de drogues.
Les Indiens vivent en groupes disséminés sur d'immenses étendues et généralement en communautés
ne dépassant pas 200 individus. Ils vivent en parfaite harmonie avec la forêt. Mais, depuis
plusieurs années, la folie des hommes civilisés a fait partir en fumée des millions d'hectares de
forêt qui représentaient le plus merveilleux des refuges pour les Indiens. La Funaï
tente de les protéger contre la pression des chercheurs d'or et des grandes sociétés d'abattage du bois.
Les Indiens ont créé une arme précise et silencieuse : la sarbacane. Faite
d'un long tube creux d'où le souffle propulse une fléchette à la pointe parfois enduite d'un poison foudroyant : le curare.
Mais tous les Indiens ne chassent pas à la sarbacane. Ils utilisent aussi la sagaie, l'arc ou les pièges.
Les Indiens vivent de cueillette, de chasse et cultivent le manioc dans des
clairières. La vie des Indiens réserve une part importante aux loisirs et cérémonies (danses, chants et jeux).
Chez presque tous les peuples de l'Amazonie, le lit est en général un hamac. Certains sont fait de 3
ou 4 bandes d'écorce de quelques centimètres de large. Cette couche, qui peut paraître instable et
incommode, est parfaitement adaptée au climat du pays.
VOICI QUELQUES TRIBUS
INDIENNES
D'AMAZONIE NOMADES OU SEDENTAIRES PARMI LES 200 TRIBUS ENVIRON EXISTANTES
OU AYANT EXISTES |
TEMBCUARA |
indien qui se perçait les lèvres. |
YURUNAS |
indiens du Brésil septentrional dont le nom signifierait “d'aspect noir“
et qui s'applique à ces indiens qui se tatouent avec du noir bleuté par opposition aux Guaruaras (hommes à la peau rousse) qui sont leurs
voisins au NO, à côté de la rive droite du Tapajós. Les Yurunas sont installés le long du Bas Xingu et
plus au Nord. Ils furent en contact tout de suite avec les Blancs avec qui ils échangeaient leurs canoës
contre des ustensiles en tous genres. Ils vivent dans de petites huttes sur
pilotis construites au milieu du courant près des chutes d'eau afin de se protéger de leurs pires ennemis : les Carajás. Ils sont
d'excellents navigateurs. |
TABAIARES |
Tribu d'indigènes du Brésil qui habitait entre les fleuves Paraíba du
Nord et São Francisco, de la famille Tupi-Guarani, également connue sous les noms
de Tabajaras, Tobajaras (du Tupi-Guarani Tabayara, ce qui signifie, maître
du village) et Tupiniquins.
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YUCUNAS |
Indigènes de l'état d'Amazonas, sur le fleuve Japurá, d'où provient la
population de Caiçara et de São Matias. Ils utilisent de grands pendentifs de métal aux oreilles. Ils sont monogames. Ils soignent très
bien la terre et se fixent sans problème dans des petites bourgades stables dès qu'ils trouvent un endroit
propice. |
ANAGUISGUIS |
indiens du Brésil, remarquables pour leur art de dompter les chevaux
et
de l'équitation. |
PUIAPAIAS |
Indigènes jadis anthropophages qui s'étaient fixés le long du fleuve
Xingu. |
PASSÉS |
indiens de la grande branche des aruacanos qui formaient la tribu la
plus nombreuse du fleuve Japura. Ils se tatouaient le visage et les hommes
pratiquaient une coupe des cheveux circulaire ; les femmes lâchaient leurs
cheveux longs. Ils enterraient leurs morts dans des tumuli circulaires et vouaient un grand respect à leurs prêtres. Race éteinte. |
PARINTINTINS |
indiens qui dominaient sur les rives du fleuve Tapajós, et qui étaient
dans le temps, anthropophages. |
JACAREUARAS |
indiens qui habitent le fleuve Tapajós, affluent de l'Amazone.Ils sont
presque albinos, c'est pour cela qu'on les appelle aussi andirás (chauve-souris). Ils vivent de la chasse et sont
nus. |
JiVAROS |
indiens brésiliens qui vivent sur le Haut -Amazone, sur de vastes
territoires. Ils vivent de cueillette et échangent leurs produits avec les
commerçants blancs. Ce sont les fameux réducteurs de têtes humaines.
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AQUIGIROS |
Pygmées de l'intérieur du Brésil en voie de disparition aujourd'hui, ce sont
des hommes très courageux. |
PAJAURIS |
Indigènes brésiliens, excellents qui soufflent des flèches à la
sarbacane et vivaient au Minas Gerais. |
PAIAGUAS |
indiens canoteurs et pirates de la lagune Xarais et du Paraguai
Supérieur (Mato Grosso) qui, au XVIIIème siècle, rendirent difficile le
peuplement de la région. |
ARARAS |
Tribus arboricoles établies entre les fleuves Madeira et Tapajós, qui sont
des affluents de l'Amazone. C'était une tribu très nombreuse à l'époque et aujourd'hui ce sont des nomades. Ils ont l'habitude de s'embellir avec des plumes passés dans des orifices creusés dans les cartilages du nez, d'où leur nom de “ararás“. |
NU- ARUAQUE |
Les tribus Nu-Aruaques( ou Nu-Arawak) (également appelés Maipures )
sont composées d'Indiens sud- américains répartis depuis les côtes du Venezuela et des Guyanes jusqu'aux Andes Boliviennes, et les hauts
bassins de l'Orenoque et de l'Amazone. Au Brésil , sur le plan ethnographique, on
compte plus de vingt tribus du groupe nu-aruaque, parmi lesquelles on trouve
les Arnãs, les Manaos, les Arawaks du Rio Negro, les Yumana, les Pacés, les Paumaris, les Parecis dans le Mato Grosso, les Ipuriná et les Urus. "Nu"
est un préfixe pronominal qui indique la première personne, et qui se retrouve
dans toutes les langues arawaks. Cette grande famille de tribus nu-aruaques
(ou Nu-Arawak) reçurent au Brésil le nom tupi de nheengaíba , c'est à dire
de "mauvaises langues ". En tant qu'agriculteurs , grâce à leurs vastes migrations, ils jouèrent un grand rôle dans la civilisation en
introduisant par exemple la culture du manioc et celles d'autres espèces. Ils furent les premiers
contacts que les Espagnols eurent à leur arrivée sur le sol américain et ce sont
eux qui leur ont transmis des mots comme le maïs, le tabac, le canoë, le
hamac et la patate, entre autres. À cette époque, les Aruaques s'étaient
déployés sur les Antilles où ils subirent l'hostilité des Caribes, ce qui les
obligea à revenir sur le continent d'où ils sont certainement originaires. À
l'époque de la colonisation Portugaise, ils étaient répartis dans la vallée de
l'Amazone. Les nu-aruaques habitent des maisons en forme de cône. ils portent des bandes de coton ou des fils de couleur autour de la taille et
parfois, autour de la tête. |
TOBAJARAS |
Tribu d'indiens du Brésil , de la chaîne de Ibiapaba, également appelés
Tabajaras /Tupiniquins. Le nom vient du Tupi-Guarani tobai-yara= celui qui habite en face, le frontalier. |
NAMBICUARAS |
Le terme désigne une division linguistique qui englobe différents groupes
d'Indiens du Nord du Mato Grosso, des Vallées Roosevelt et du Juruna, jusqu'au Guaporé. Cette désignation vient du Tupi Nambi, qui signifie
"oreille" et de Kwara, qui veut dire "percé", c'est à dire "oreilles percées".
Les Nambicuaras vivent de chasse et de pêche ; la moitié de l'année ils
nomadisent et construisent des abris provisoires avec des rameaux. Mais par
ailleurs, ils pratiquent une agriculture variée : manioc, maïs, haricot, pomme
de terre, tabac, coton. Pour la pêche, la chasse et la guerre, ils utilisent des
arcs et des flèches. Ils savent domestiquer de petits animaux comme le singe,
le pigeon et l'urubu. Ils dorment à même le sol, à côté du feu. Ils portent des
boucles d'oreilles et se percent la lèvre supérieure et le nez . Les maisons des
villages Nambicuaras, sont de forme conique. |
IAPIRUARA |
il s'agit du nom que les indiens
du Tapajos inférieur donnent à ceux qui habitent la région supérieure
de ce fleuve. Cela veut dire gens de l'intérieur. |
GUARULHOS |
indiens Brésiliens du territoire de Espirito
Santo, en contact avec les premiers
missionnaires qui arrivèrent là bas.
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GUAICURUS |
Tribu d'indiens cavaliers connus aussi sous ce nom de “cavaliers“ qui
constituent une branche à part, localisée dans l'Ouest brésilien et au Paraguay. Ils furent utilisés comme troupes auxiliaires pendant la
guerre du Paraguay. |
GOITACAS |
Appelés aussi Goitacases, ce groupe indigène dominait jusqu'au milieu
du XVIIIème siècle, le littoral brésilien du Espirito Santo jusqu'au Paraíba du Sud. Il comprenait 3 tribus distinctes : les Goitacaguaçus;
les Goitacamopis et les Goitacajacoritos. Ils étaient grands, agiles, invincibles coureurs et excellents
archers. |
CHOCRES |
indiens de la famille gê, originaires de la municipalité de Blumenau, dans l'état de Santa Catarina. Ils
sont aussi désignés sous le nom de "botocudos" en raison de l'utilisation (par les hommes) d'un petit
pendentif sur la lèvre inférieure . |
GÉS |
Nom donné à une grande famille linguistique dans laquelle les
désignations tribales se terminent par cette particule; qui a un caractère générique. Gê veut dire chef, père ou ascendant tandis que
le mot Crã, pour la même famille, désigne le fils, le descendant. Les Gés
correspondent aux Tapuias, nom qui leur fut attribué par les Tupis et , aux Botocudos ou Aimorés du XVIème siècle. Ils vivaient de cueillette
et avaient quelques notions d'agriculture transmises par les Tupis. Toutefois ils avaient une organisation
sociale très développée et assez complexe. |
IUMAS |
indiens caribes du cours inférieur du Madeira, voisins des Araras, leurs
parents.Ils arborent un morceau de bambou orné de 2 plumes, qui leur traverse la cloison nasale. Ils se tatouent également le visage. |
GAMELAS |
Nom que les explorateurs du Brésil donnèrent à quelques tribus de Tupinambás car ils se perçaient d'un
énorme trou, la lèvre inférieure, et y mettaient une rondelle. On les appelaient aussi Gameleiros. |
CAUANAS |
Tribu indigène du Brésil qui vit sur les rives du Juruá. Ils ont la
particularité d'être très petits. |
CATUQUINARUS |
indiens de l'Acre dont la classification demeure incertaine, Tupi ou Nu-aruaque. Ils ont la particularité
d'avoir créé un système de communication à distance, très proche du télégraphe, fait d'une peau de
cuir ou de caoutchouc tendue sur un cylindre creux en cocotier mis dans la terre. |
CARIJO |
indiens des forêts brésiliennes,
vraisemblablement d'anciens esclaves qui accompagnaient les “bandeirantes“, ces aventuriers errants. Ces
indiens étaient des Guaranis du littoral dont la zone d'habitation s'étendait depuis Cananeia jusqu'à la lagune des Patos. Ce furent les
Portugais qui les appelèrent «carijó» c'est à dire, «gentil». |
CARAIAS |
Tribu indigène du Mato Grosso séparée en deux groupes par les caiapós
: l'un qui vit dans la vallée du Xingu et l'autre dans la vallée du Araguaia.
Ils exécutent de curieuses danses masquées, les hommes se décorent le corps avec des dessins faits de teintures végétales rouges ou noires,
ils se percent la lèvre inférieure où ils mettent un morceau de coquillage ou de bois.Ils s'arrachent aussi les cils avec la dent
d'un poisson spécial appelé “cachorra “, par superstition parce qu'ils
croient que cela les rend forts et agiles.
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CAMBEBA |
Tribu indigène du Brésil du Haut Amazone qui avait l'habitude de
comprimer le crâne des nouveaux-nés avec des attelles de façon à leur déformer la tête. |
CAMACAS |
indiens Brésiliens que le prince Maximilien von Neuwied a étudiés dans
la jungle de la région d'Ilheus d'où ils se déployèrent jusqu'aux confins
de Minas. Ils dormaient sur des sortes de pilotis en bois recouverts de feuilles sèches et de peaux de bêtes. Ils portaient aussi des arcs en bois
noir polis et les flèches étaient délicatement taillées. Leur seul luxe : un diadème de plumes chatoyantes d'où ils ont peut
être tiré leur nom : cuan-akan = "tête entirbouchonnéee". |
CAÍABAVAS |
Indigènes du Brésil (également appelés caíãs) habitant les terres limitées par les fleuves Igatimi, Escopil
et Miamaia.Ils vivent dans les bois dans des villages à forte densité. Ils se peignaient aussi le corps et se
perçaient la lèvre inférieure pour y mettre un cylindre de résine transparent. Ils cultivent l'arachide
portent une espèce de poncho mexicain. Leurs plus grands ennemis sont les
Guaicurus. |
CABIXIS |
indiens nambiquaras du Brésil vivant dans la vallée du Guaporé entre la Serra do Norte et la ville de
Mato Grosso (ex Vila Bela). Le groupe se désignait dans sa langue sous le nom de Uaindzu ou
Uaintaçu-Jacarés. Cependant il n'a pas été prouvé qu'ils aient eu un lien de parenté avec la tribu des
Jacarés, sur les rives du fleuve Mamoré. |
ARUAQUES |
Tribu de la région amazonienne à l'Est du fleuve Negro. Cette tribu
appartient à l'une des grandes familles linguistiques d'Amérique du Sud,
celle des Arawak. Cette famille comprend de nombreuses tribus qui s'étendent des Guyanes jusqu'au cours supérieurs de l'Amazone et de
l'Orénoque et jusqu'au Haut Paraguay. Parmi celles-ci on trouve les Manaus de la région Amazonienne ; les Parecis sur le cours du Paraguay
et du Tapajós. Ce sont les Arawaks qui inventèrent le hamac. |
XACRIABAS |
Indigènes brésiliens, très féroces, qui dominaient au Goiás. |
TUPIS |
Grand groupe ethnique d'indiens d'Amérique du Sud qui dominait sur les côtes de la Guyane Française de la Guyane Brésilienne et s'est éparpillée ensuite en divers endroits du Brésil.Aujourd'hui, ils sont réduits à quelques tribus qui survivent dans le sertão brésilien (terre de l'intérieur) et à quelques éléments isolés qui se sont plus ou moins fondus avec les populations "civilisées" . La désignation de Guarani s'applique plus fréquemment aux Tupis orientaux, jadis très nombreux, dans les provinces brésiliennes de São Paulo et de Rio Grande do Sul. Les Guarani, cependant, sont encore très nombreux parmi la population du Paraguay, en Bolivie, et dans le Território das Missões, et en Argentine. Il y eut des croisement entre les anciens Tupis ,
les Portugais, et les Espagnols. La langue Tupi est même considérée comme "langue générale". |
TUPINIQUINS |
Ancienne nation d' indiens du Brésil, sur le territoire de Bahia. Elle
appartenait au groupe linguistique Tupi-Guarani. Ils ont sans doute été les premiers Indiens à voir les Européens, car ils habitaient Santa Cruz et Porto Seguro lors de la visite de Pedro Alvares Cabral. |
TUPIUNAMBAS |
Grande nation d' indiens du groupe Tupi-Guarani qui était largement
répandue le long de la côte brésilienne depuis l'actuel état de São Paulo jusqu'à l'embouchure de l'Amazone. A l'instar des autres Tupis, les Tupinambas vivaient dans de grandes cabanes rectangulaires dont la toiture était faite de poutres de troncs et de feuillage ou de paille . 3 ou 4 de ces maisons formaient un village entourée d'une palissade, pour sa défense. Chacune abritait de 50 á 200 membres. Ceux-ci s'occupaient des champs de culture aux alentours, où prédominait surtout le manioc. Comme armes, les Tupinambás utilisaient des arcs et des flèches longues, et des casse-têtes. Comme presque tous les
Tupi-Guarani, ils étaient nus et s'ornaient de plumes.Ils s'épilaient,se rasaient la tête,se peignaient et se tatouaient le corps. Ils pratiquaient
aussi des déformations corporelles. Ils fumaient du tabac roulé en cigares et la pipe. Ils fabriquaient des tissus de coton et une céramique rudimentaire. Les Tupinambás croyaient au dieu Tupan, personnifié par les coups de tonnerre ; ils croyaient aussi aux bons et aux mauvais génies. Ils avaient des mages-devins. |
MACAMECRAS |
Tribu d'indiens de la branche Gê (Gê voulant dire "père" et crã voulant dire "fils") qui dominaient les rives du Tocantins. Certains spécialistes les ont rattachés à la branche septentrionale des Caiapós, les Timbiras, dont ils quittèrent la région pour émigrer vers la vallée du Fleuve Noir (Rio Preto-Bahia) près du Sono. |
JUAICIPOIAS |
Indiens arboricoles du Pará. Tribu en voie d'extinction. |
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