LES FLECHES MEDIEVALES
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La flèche est un projectile connu depuis 15000 ou 20000 ans. Sa forme évolue au cours des ages et se stabilise entre le 12° et 15° siècle, époque de l'apogée de l'archerie occidentale.Une flèche se compose de 3 parties :
- La pointe
- La hampe qui ajoute à l'inertie de la pointe et permet de la diriger sur la cible
- L'empennage qui sert à stabiliser l'ensemble lors de son parcours.
La pointe   pointe de flèche.jpg (195108 octets)

La pointe est en acier fortement carburé afin de pouvoir percer les 1 à 2 mm d'acier de l'armure.
La matière première est une tige d'acier de 8 à 9 mm de diamètre.
Le processus de forge est simple. Apres avoir porté celle ci au rouge, elle est aplatie par martelage, puis enroulée pour constituer la douille. Dans un second temps, on coupe au ciseau la tige à 3 cm de la naissance de celle ci, puis on porte la partie coupée au feu et on l'étire en " pyramide ". Cette pointe est meulée à blanc , puis trempée dans l'huile sur 1 ou 2 cm. Elle est ensuite aiguisée.

La hampe

La flèche médiévale était généralement cylindrique. Elle était fabriquée en série en fendant des planches de peuplier, puis tournée.

L'empennage

L'empenne des flèches médiévales diffère énormément de son homologue
moderne. Elle était faite par 3 plumes d'oies taillées en triangle . La plume est coupée en
deux. La coupe doit être parfaitement plane. Seule la partie supérieure de la plume est
utilisée. Elle est ensuite collée sur la hampe . Très éloignée de l'encoche elle était  maintenue à la hampe par une spirale de fil pour renforcer l'action de la colle. Sa dimension importante permet de stabiliser la flèche qui est 4 fois plus lourde qu'une flèche moderne.

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Les flèches en Bambou

les flèches n'ont pas besoin d'être bien rectilignes pour sortir convenablement d'un selfbow, De méme, le spine n'a pas la même importance du moment qu'il est dans les limites. L'arc peut faire 50# et le spine des flèches se situer entre 50# et 80#. Je parle d'une précision de tir d'un distance de 15 a 25 mètres. Elles sont par nature insensibles a l'eau, vous devrez poncer la surface pour pouvoir coller les plumes .  Les redresser demande de la patience, beaucoup de patience. Je chauffe les miennes sur une flamme de rechaud.Je les promène d'avant en arriere. Il faut essayer de redresser en premier les espaces situé entre les noeuds. Chauffez-en un et courbez le jusqu'a ce qu'il vous paraisse droit. Recommencez a l'autre bout du fut, afin de laisser au tronçon précédent le temps de refroidir.. Le bois est suffisamment chaud lorsqu'il vous parait chaud au toucher. Il n'y a aucun inconvénient a ce que le bois brunisse un peu, mais il ne doit pas prendre feu. Lorsque les tronçons entre les noeuds sont redressés, il est temps de s'attaquer aux noeuds eux-mêmes. Chauffez le noeud a la flamme, et courbez le. Le noeud nécessite moins de chaleur. La plupart du temps, il vous faudra revenir sur les inter-noeuds et les retravailler pour obtenir la rectitude de l'ensemble. Peu importe que l'encoche soit taillée sur un noeud ou entre deux noeuds. Débrouillez vous pour faire les flèches les plus droites possibles. Si elles vous semblent ne pas sortir très bien, tounez la plume coq de l'autre coté et réessayez. Attendez vous a devoir monter des pointes de diamètre différent, car selon les fûts et les diamètres d'inter-noeud, il vous faudra aller du 9/32 au 23/64. Ceci vous permettra d'équilibrer le poids des flèches. mais avoir des lots, de flèches homogènes ne saurait faire de mal.
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